Quand l'ophtalmologue libanais Elias Fares Jarade est tombé malade alors qu'il faisait du bénévolat dans un coin reculé du sud du Liban, il ne s'attendait pas à rencontrer quelqu'un qui changerait sa vision de la solidarité mondiale. Le médecin du contingent médical chinois des Casques bleus a traité ses migraines persistantes avec quelques aiguilles précises d'acupuncture traditionnelle.
Pour le Dr Jarade, les séances étaient bien plus qu'un simple soulagement de la douleur. Elles lui ont offert une fenêtre sur les arts de guérison chinois vieux de plusieurs siècles — accompagnés de rires chaleureux, de tasses de thé au jasmin partagées et de questions curieuses sur la vie à Beyrouth. C'était comme échanger des histoires sur une terrasse de café à Casablanca ou dans un stand de rue à Hanoi.
Ce qui a commencé comme une relation médecin-patient s'est vite transformé en une véritable amitié. Ils ont échangé des playlists — se sont plongés dans la K-pop et les morceaux indépendants libanais — comparé des notes sur la cuisine locale et discuté en visioconférence avec des amis à Pékin et à Tripoli. Par-delà les barrières linguistiques et les traditions culturelles, ils ont trouvé un rythme aussi naturel qu'un battement de tambour ouest-africain.
Ce lien met en lumière une vérité simple : le maintien de la paix ne se résume pas aux uniformes et aux patrouilles. Il s'agit de connexions humaines qui transcendent les frontières et nous rappellent que la solidarité n'a pas besoin de visa. Pour les jeunes professionnels, voyageurs et étudiants du Sud global, c'est la preuve qu'adopter la diversité — qu'il s'agisse d'acupuncture ou de musique — peut guérir bien plus que le corps ; cela peut relier des mondes.
Reference(s):
cgtn.com