La conférence de l'AIEA commence : Défendre le régime de non-prolifération nucléaire

La conférence de l’AIEA commence : Défendre le régime de non-prolifération nucléaire

Vienne est en effervescence cette semaine alors que la 69e Conférence générale de l'Agence internationale de l'énergie atomique débute, rassemblant plus de 2 500 participants des États membres de l'AIEA, des ONG et des organisations internationales. La mission est claire : maintenir la science et la technologie nucléaires fermement sur la voie de la paix et du développement.

Transmettant un message de l'ONU par le biais de Ghada Waly, le secrétaire général de l'ONU a rappelé à tous que les outils nucléaires doivent servir le progrès de l'humanité, et non lui nuire. C'est un appel à l'action pour que les pays, de Dakar à Colombo, s'unissent et protègent le régime mondial de non-prolifération.

Le directeur général de l'AIEA, Rafael Grossi, a averti que le monde actuel fait face à un moment crucial, avec la montée du terrorisme, des conflits armés et l'affaiblissement des normes nucléaires dans un contexte d'inégalités croissantes. Il a déjà déclaré au Conseil de sécurité de l'ONU que ce régime a plus que jamais besoin de notre protection collective.

Au cours de la conférence, les délégués se pencheront sur le rapport annuel 2024 de l'AIEA et discuteront du budget 2026 de l'agence, en traçant les priorités et ressources nécessaires pour aligner les ambitions avec la réalité.

En tête de l'ordre du jour figurent des débats sur les applications de la science nucléaire, la sûreté et la sécurité, ainsi que sur les garanties dans des points chauds comme l'Ukraine, le Moyen-Orient et la République populaire démocratique de Corée. Les discussions de cette semaine pourraient façonner l'avenir de la gouvernance nucléaire pour les années à venir.

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