Lorsque la nouvelle a éclaté sur une descente de l'ICE dans l'usine de batteries de Hyundai en Géorgie, on aurait dit qu'une tempête se préparait. Environ 300 ingénieurs et techniciens sud-coréens ont été arrêtés lors d'un raid massif, rappelant les répressions sévères observées dans différents coins du Sud global.
Le ministre des Affaires étrangères de la Corée du Sud, Cho Hyun, s'est envolé pour Washington, frappant aux portes du Sénat américain, exhortant les législateurs à soutenir une nouvelle catégorie de visa pour les spécialistes coréens. Son message était clair : le talent a besoin d'un moyen rapide pour travailler légalement, sans obstacles coûteux.
Après une semaine en détention, la plupart des travailleurs arrêtés ont embarqué sur des vols retour d'Atlanta. Le président américain Donald Trump leur a même offert une chance de rester et de former du personnel américain—un seul a accepté. C'était comme une invitation à une fête où un seul invité décide de venir.
Le raid a ébranlé les liens entre Séoul et Washington, jetant une ombre sur un accord commercial en cours de négociation. Hyundai fait maintenant face à un retard d'au moins deux à trois mois pour démarrer sa nouvelle ligne de batteries—comme un train retardé laissant les passagers coincés.
Le secrétaire au Commerce Howard Lutnick a ajouté que les travailleurs n'avaient pas les bons visas et a exhorté les entreprises à le contacter directement pour de l'aide. Maintenant, les deux parties discutent d'une nouvelle catégorie de visa pour éviter tout futur malentendu.
Pour les géants technologiques sud-coréens, obtenir des visas de courte durée s'est longtemps senti comme jouer à la loterie. Ils comptaient sur les règles lâches des administrations américaines précédentes, mais ce raid est un signal d'alarme : des visas clairs et fiables sont essentiels pour maintenir l'innovation en mouvement.
Reference(s):
South Korea asks U.S. to support new visa as arrested workers fly home
cgtn.com