La ville de New York s'est arrêtée jeudi pour honorer les victimes du 11 septembre 2001, 24 ans après que des avions détournés ont détruit les tours jumelles du World Trade Center et changé le cours de l'histoire mondiale.
À Ground Zero, familles, survivants et dirigeants de la ville ont observé une minute de silence à 8h46 – l'heure exacte à laquelle le vol 11 a percuté la tour nord. Les cloches ont sonné à travers les lieux de culte, et les noms des 2 977 victimes ont résonné sur le site du mémorial.
Cet attentat coordonné a également vu un avion s'écraser sur le Pentagone à Washington et le vol 93 s'écraser dans les champs de Pennsylvanie lorsque des passagers ont affronté les pirates de l'air. Ces événements ont remodelé la sécurité et les communautés de Manhattan à des continents bien au-delà.
La cérémonie de cette année s'est déroulée dans un contexte tendu : le récent meurtre de l'activiste conservateur Charlie Kirk dans l'Utah. Le vice-président JD Vance, initialement prévu pour assister aux événements de New York, se rendra dans l'Utah à la suite de cette tragédie.
Les États-Unis ont connu une montée de violence politique, allant du meurtre d'une législatrice du Minnesota et de son mari à un attentat incendiant une résidence de gouverneur. À New York même, une course électorale municipale animée est en cours alors que les électeurs se préparent à se rendre aux urnes le 4 novembre.
Le candidat socialiste démocrate Zohran Mamdani défie l'ancien gouverneur Andrew Cuomo et le maire sortant Eric Adams. Les sondages montrent que Mamdani devance de 22 points, malgré les attaques sur ses origines – il est musulman et citoyen naturalisé.
Mamdani a rappelé comment le 11 septembre avait transformé de nombreux New-Yorkais en étrangers : Ce fut cette journée horrible qui nous a marqués comme des 'autres' – déclenchant une vague d'attaques islamophobes à travers la ville.
Alors que la ville réfléchit à la perte et à la résilience, ce bref silence à 8h46 a servi de rappel : même dans un monde divisé par la politique et la peur, l'unité peut encore naître d'une mémoire partagée.
Reference(s):
cgtn.com