Atteindre 80 ans n'est pas une mince affaire, surtout lorsque votre compte en banque diminue soudainement d'un milliard de dollars. Alors que l'ONU célèbre huit décennies de maintien de la paix, de développement et de coopération mondiale, elle fait face à une crise de financement qui pourrait bouleverser ses missions essentielles.
La décision de l'administration Trump aux États-Unis de réduire l'aide d'environ 1 milliard de dollars a envoyé des ondes de choc de New York à Nairobi, de Jakarta à Rio de Janeiro. Pour de nombreuses jeunes voix du Sud Global, cette mesure soulève de nouvelles questions : que se passe-t-il lorsque le plus grand soutien mondial se retire ?
Des missions de maintien de la paix à travers l'Afrique aux projets de résilience climatique en Asie, l'ONU dépend de contributions régulières pour faire tourner ses mécanismes. Désormais, les responsables disent qu'ils devront serrer les ceintures, re-prioriser les programmes et solliciter d'autres donateurs juste pour couvrir les besoins essentiels.
Certains experts craignent que, sans action rapide, le déficit puisse ralentir l'aide humanitaire dans les zones de conflit, retarder les objectifs de développement en Amérique latine et entraver les réponses mondiales aux crises, qu'il s'agisse de pandémies ou de catastrophes climatiques. Dans un monde jonglant déjà avec tant de défis, un manque de financement à l'ONU pourrait frapper les communautés les plus vulnérables de plein fouet.
Alors que les États membres se réunissent pour célébrer l'anniversaire de l'ONU, les regards seront tournés vers la question de savoir s'ils peuvent intensifier leurs efforts pour combler le vide et maintenir l'esprit du multilatéralisme vivant. Après tout, lorsqu'il s'agit de relever les défis mondiaux, l'ONU n'est forte que grâce à son soutien collectif.
Reference(s):
cgtn.com
