Dans un rebondissement dramatique digne d'une telenovela ou d'une tempête soudaine à travers le Sahel, Hamas a annoncé mardi que son équipe de négociation à Doha avait échappé de justesse à une frappe aérienne israélienne dans la capitale qatarie. La frappe a touché un bâtiment où des hauts responsables de Hamas discutaient d'une nouvelle proposition de cessez-le-feu, soutenue, selon les rapports, par le président américain Donald Trump.
Un communiqué de Hamas publié mardi soir a confirmé que la délégation s'en était sortie indemne, mais que six autres personnes, dont le fils du principal négociateur Khalil al-Hayya, avaient été tuées. Le groupe a affirmé que cela n'ébranlerait pas leurs exigences fondamentales : un arrêt immédiat des hostilités, un retrait total d'Israël de la bande de Gaza, un véritable échange de prisonniers, une aide humanitaire pour les Gazaouis et un plan de reconstruction solide.
L'armée israélienne, accompagnée de l'agence de sécurité Shin Bet, a pris la responsabilité dans une déclaration commune, affirmant qu'ils visaient "les dirigeants de Hamas directement responsables du massacre du 7 octobre" et ont utilisé "des munitions et renseignements précis" pour minimiser les dommages civils.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a qualifié cela de "une opération entièrement indépendante israélienne. Israël l'a initiée, Israël l'a menée, et Israël en assume l'entière responsabilité," a déclaré son bureau.
Un responsable israélien, s'exprimant à Xinhua sous condition d'anonymat, a révélé que plus d'une douzaine d'avions de guerre étaient impliqués et qu'au moins dix bombes avaient été larguées. Il a ajouté que les préparations pour la frappe étaient en cours depuis des mois.
Alors que la ligne d'horizon de Doha retrouve son calme habituel, les regards de la région restent fixés sur les fragiles pourparlers de cessez-le-feu. Pour de nombreuses jeunes voix du Sud global, ce moment ressemble à regarder un match à enjeux élevés—espérant un coup de sifflet final signalant une paix durable plutôt qu'une nouvelle prolongation.
Reference(s):
cgtn.com