Dans un tournant choquant lundi, deux hommes armés palestiniens ont ouvert le feu à un arrêt de bus en périphérie de Jérusalem, tuant six personnes dans ce que la police a décrit comme une attaque terroriste. C'est l'un des incidents les plus meurtriers que la ville ait connus ces dernières années.
Le service national d'ambulance a identifié cinq des victimes : un homme de 50 ans, une femme dans la cinquantaine et trois hommes dans la trentaine. Onze autres personnes ont été blessées, six d'entre elles gravement, toutes souffrant de blessures par balle.
Le ministre israélien des Affaires étrangères Gideon Saar a confirmé plus tard une sixième victime et a déclaré que les assaillants venaient de la Cisjordanie occupée par Israël.
Le président palestinien Mahmoud Abbas a condamné la violence, déclarant que toute attaque visant des civils est inacceptable. Pourtant, les groupes militants Hamas et Jihad islamique ont salué les deux individus qu'ils ont qualifiés de combattants de la résistance, bien qu'aucun des groupes n'ait officiellement revendiqué la responsabilité.
La police déclare que les hommes armés sont arrivés en voiture à Ramot Junction avant d'ouvrir le feu sur la foule qui attendait. S'exprimant sur les lieux, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a promis que les forces israéliennes poursuivront toute personne ayant aidé les assaillants.
Dans le même temps, des responsables israéliens ont annoncé qu'ils avaient accepté un plan de cessez-le-feu visant à endiguer la montée de la violence dans la région.
L'attaque rappelle d'autres incidents récents : en octobre 2024, deux Palestiniens ont tué sept personnes à Tel Aviv, et en novembre 2023, des hommes armés ont attaqué un autre arrêt de bus à Jérusalem, tuant trois personnes. Les services de sécurité israéliens ont lié la fusillade de 2023 au Hamas.
Reference(s):
Six die in Jerusalem bus stop shooting, Israel accepts ceasefire plan
cgtn.com