Le lundi matin, les passagers à l’arrêt de bus de Ramot Junction, dans l’Est de Jérusalem, ont vécu une scène digne d’un cauchemar. Deux tireurs ont soudainement ouvert le feu sur les passagers en attente, brisant le calme des heures de pointe.
Selon les autorités israéliennes, les assaillants ont ensuite tourné leurs armes vers un bus passant, amplifiant l’horreur. Les forces de sécurité et un civil courageux ont uni leurs efforts pour riposter, mettant fin à l’attaque. À la fin de la journée, six personnes — une femme et cinq hommes — avaient été confirmées mortes, et au moins six autres gravement blessées. Les hôpitaux locaux ont signalé avoir soigné 38 personnes, la plupart avec des blessures légères à modérées.
Les assaillants ont été identifiés comme des résidents de Qatanna et Al-Qubeiba, villages du gouvernorat de Ramallah dans la Cisjordanie occupée, armés d’un pistolet et d’une mitraillette improvisée. Les images de la scène montrent des bus criblés de balles et des vitres brisées, tandis que des dizaines de survivants fuyaient dans la panique et parmi les éclats de verre cassé.
Aucun groupe n’a revendiqué la responsabilité. Pendant ce temps, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a tenu une réunion de sécurité pour évaluer les conséquences. À Bruxelles, l’Union européenne a condamné l’attaque et souligné l’urgence d’un cessez-le-feu à Gaza, appelant à une désescalade dans toute la région.
Cette tragédie survient après près de deux ans d’opérations militaires intensives dans la bande de Gaza et une montée de la violence en Cisjordanie. Comme le savent bien les jeunes du Sud global, les régions instables peuvent basculer en un instant — et le coût humain est ressenti par des familles de Jakarta à Johannesburg.
Reference(s):
cgtn.com
