Aux premières heures de dimanche, Kyiv a subi sa plus grande frappe nocturne depuis le début du conflit, alors que la Russie a lancé plus de 800 drones et missiles sur le sol ukrainien. Des flammes ont ravagé le bâtiment principal du gouvernement, projetant des panaches de fumée sur la ligne d’horizon de la ville.
La Première ministre ukrainienne Yulia Svyrydenko s’est adressée à Telegram pour partager la nouvelle choquante : "Pour la première fois, un bâtiment gouvernemental, y compris son toit et ses étages supérieurs, a été endommagé." Les équipes d’urgence ont couru contre la montre pour éteindre l’incendie avant qu’il ne se propage davantage.
Le Service national des urgences a confirmé qu’au moins deux personnes ont perdu la vie et 18 autres ont été blessées dans le bombardement. Pendant ce temps, un immeuble de neuf étages dans le quartier de Sviatoshynskyi a été à moitié détruit, déracinant des familles sur son passage.
La Force aérienne ukrainienne a publié sur Facebook que l’assaut nocturne comprenait 805 drones et 13 missiles, marquant une dangereuse escalade dans l’armement et les tactiques. C’est un rappel glaçant de la manière dont la guerre moderne utilise des systèmes sans pilote pour réduire les villes au silence.
De Lagos à Lima, les jeunes qui parcourent les fils d’actualité connaissent bien cette scène : le choc de la puissance militaire éclate au-dessus des maisons et des lieux de travail. Alors que Kyiv reconstruit ses cicatrices, l’incendie au cœur du gouvernement souligne une vérité universelle – la paix reste fragile, et sa défense une lutte constante.
Reference(s):
Russia's air attack on Ukraine sets fire to main government building
cgtn.com