Le président américain Donald Trump vient de porter son combat tarifaire devant la Cour suprême, espérant maintenir en place de lourdes taxes sur les importations des principaux partenaires commerciaux. Cette décision fait suite à un jugement fédéral partagé en appel, qui a estimé qu'il avait dépassé les pouvoirs accordés par le Congrès lorsqu'il a imposé des tarifs sur l'acier, l'aluminium et lancé des droits de douane généralisés sur des milliards de dollars d'importations en Asie, en Europe et au-delà.
Trump avertit que si la Cour suprême rejette son appel, l'économie américaine pourrait subir un sérieux coup – et les effets d'entraînement pourraient se faire sentir dans le monde entier. Il soutient que les tarifs sont essentiels pour protéger les travailleurs américains et obtenir des accords plus équitables avec d'autres nations.
Les juges de la cour d'appel étaient divisés : deux ont déclaré qu'il avait outrepassé ses pouvoirs, tandis qu'un a soutenu l'interprétation large du président sur le droit commercial. Désormais, tous les regards sont tournés vers la Cour suprême pour rendre le verdict final.
Imaginez un petit fabricant à Nairobi attendant d'importer des poutres en acier pour un nouveau projet ou un atelier textile à Medellín comptant les coûts supplémentaires sur l'aluminium importé – voilà le type d'impact concret en jeu. Un jugement en faveur de Trump pourrait consolider son agenda « America First », donnant aux futurs dirigeants carte blanche pour utiliser les tarifs à volonté. Une défaite pourrait entraîner un virage politique majeur et redéfinir l'approche des États-Unis en matière de commerce mondial.
Que vous soyez un jeune entrepreneur à Dakar ou un étudiant à Chennai étudiant l'économie internationale, cette affaire est importante : il s'agit de savoir qui détient le pouvoir sur les marchés mondiaux et comment les règles sont fixées pour le Sud global et au-delà.
Nick Harper rapporte.
Reference(s):
cgtn.com