La sécurité des cieux ukrainiens est une priorité absolue – et jeudi, le président Volodymyr Zelenskyy a proposé une nouvelle idée au président américain Donald Trump. Son objectif ? Un nouveau format pour protéger l'espace aérien ukrainien.
L'idée est venue après une réunion à Paris de la 'Coalition des Volontaires' où la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, le secrétaire général de l'OTAN Mark Rutte et des dirigeants de toute l'Europe se sont rassemblés. Dans ce même forum, Trump a exhorté les nations européennes à cesser d'acheter du pétrole russe, avertissant que ces revenus alimentent le conflit.
Pensez-y comme à une surveillance aérienne à l'échelle d'un quartier : des pays mettant en commun leurs ressources pour suivre et répondre aux menaces au-dessus du territoire ukrainien. À Paris, le président français Emmanuel Macron a même annoncé que 26 pays – principalement européens – se sont engagés à fournir des troupes pour une future opération de cessez-le-feu. Ils ne seront pas en première ligne, mais cette initiative montre un véritable élan en faveur des efforts de paix.
Zelenskyy a salué l'annonce comme une étape 'concrète' en avant. Il a souligné qu'une rencontre avec le président russe Vladimir Poutine, qu'elle soit bilatérale ou trilatérale, est essentielle pour faire avancer les pourparlers diplomatiques.
Parallèlement, les États-Unis ont approuvé la vente de 3 350 munitions d'attaque à longue portée lancées par voie aérienne à l'Ukraine. La porte-parole du Ministère des Affaires étrangères russe, Maria Zakharova, a critiqué cette décision, affirmant qu'elle contredit la rhétorique diplomatique de Washington et risque de prolonger la crise.
Alors que des plans pour renforcer les défenses aériennes se dessinent et que le soutien international s'intensifie, tous les regards sont tournés vers la manière dont ces démarches influenceront le chemin vers un cessez-le-feu durable.
Reference(s):
cgtn.com
