Dans un revirement soudain, la construction de la nouvelle usine de batteries de Hyundai en Géorgie a été suspendue après que les autorités américaines ont arrêté jusqu'à 450 travailleurs lors d'une descente de grande envergure. La coentreprise entre Hyundai Motor et LG Energy Solution visait à fournir des batteries de véhicules électriques d'ici la fin de l'année, marquant l'un des plus grands investissements dans l'État.
L'opération de jeudi a été menée par le Département de la Sécurité intérieure et a impliqué plusieurs agences. Les enquêteurs ont déclaré que l'action visait des pratiques d'emploi illégales présumées. Steven Schrank, l'agent spécial en charge des enquêtes de sécurité intérieure en Géorgie, a confirmé les arrestations lors d'un briefing télévisé.
Des rapports en provenance de Corée indiquent qu'environ 30 ressortissants sud-coréens figurent parmi les personnes arrêtées. En réponse, la société Hyundai-GA Battery a déclaré qu'elle coopérait pleinement avec les autorités et qu'elle avait suspendu les travaux sur le site pour aider à l'enquête.
Sous l'administration Trump, l'Immigration and Customs Enforcement (ICE) a intensifié ses efforts contre les migrants en situation irrégulière, affectant les entreprises de divers secteurs. Pour Hyundai et ses partenaires, la répression a mis en pause un projet à enjeux élevés alors que les véhicules électriques gagnent du terrain dans le monde entier.
Les entrepreneurs et investisseurs locaux observent de près. Le retard met en lumière l'équilibre complexe entre la croissance économique dans le Sud global et les évolutions des politiques migratoires aux États-Unis. Pour les jeunes professionnels envisageant des opportunités à l'étranger, ce cas rappelle à quel point des mesures politiques peuvent rapidement perturber même les plus grands projets.
Reference(s):
Work paused at Hyundai's U.S. site after workers detained in raid
cgtn.com