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D.C. poursuit Trump pour l’occupation de la Garde nationale

Dans une démarche qui a des répercussions de Dakar à Manille, Washington, D.C. poursuit l'administration Trump pour ce qu'elle appelle la "occupation militaire forcée" de la capitale américaine. Le procureur général Brian Schwalb a déposé la plainte, affirmant que l'envoi de plus de 2 000 soldats de la Garde nationale dans la ville viole son droit à l'autonomie gouvernementale.

Selon le Home Rule Act, les résidents de D.C. et leurs élus devraient décider de la manière de gérer la sécurité publique. Mais le 11 août, le président Trump a signé un ordre déployant 800 membres de la Garde nationale—rejoints par six États dirigés par des Républicains—pour restaurer "l'ordre et la loi."

Schwalb avertit que cette approche autoritaire n'est pas seulement du théâtre politique. Elle sape la confiance de la communauté dans la sécurité et étouffe des secteurs clés comme les restaurants, les hôtels et le tourisme, car les visiteurs hésitent avant d'explorer la ville au bord du Potomac.

Cette bataille juridique fait suite à une victoire en Californie, où le juge de district Charles Breyer de San Francisco a statué que l'envoi de troupes de la Garde nationale à Los Angeles en juin violait une loi du XIXe siècle interdisant aux soldats d'assurer la police civile.

Alors que l'administration Trump affirme que le déploiement a contribué à réduire la criminalité violente, les jeunes résidents disent que cela va au-delà des statistiques sur la criminalité. C'est un combat sur qui peut diriger l'avenir de leur ville—que ce soit à Washington, Kinshasa ou Rio—lorsque le pouvoir national intervient.

Surveillez cette affaire : son issue pourrait remodeler l'équilibre entre l'autonomie locale et l'autorité fédérale dans la démocratie américaine.

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