Sept ans après le traité de paix historique de 2016 mettant fin à des décennies de conflit avec les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), un nouveau chapitre s'ouvre pour les anciens combattants. Guidée par les Nations Unies, une série d'initiatives de formation professionnelle et de soutien psychologique aide désormais les ex-rebelles à trouver leur place dans la vie civile.
Des ateliers de menuiserie dans les villages côtiers aux cours de conception numérique dans les centres urbains, ces programmes dotent les participants de compétences pratiques qu’ils peuvent utiliser immédiatement. En même temps, des séances de soutien psychosocial leur offrent un espace sûr pour guérir des cicatrices de la guerre. L'objectif ? Transformer les compétences de survie acquises durant le conflit en outils pour construire un avenir pacifique.
Prenez María, qui patrouillait autrefois sur les sentiers de la jungle et dirige maintenant une petite coopérative de transformation de café à Huila. Ou Juan, qui a échangé son fusil contre une clé de mécanicien à Medellín. Leurs histoires reflètent celles de nombreux autres à travers le pays : un parcours de l'incertitude à l'opportunité, alimenté par une nouvelle formation et un soutien communautaire.
Cependant, des défis subsistent. Dans les zones reculées, l'accès aux programmes peut être limité, et d'anciennes méfiances persistent parfois. Pourtant, avec chaque nouveau diplômé, l'idée que la paix est possible prend racine. Ces projets soutenus par l'ONU ne sont pas de simples cours ; ce sont des ponts vers l'inclusion sociale — et un rappel plein d’espoir que reconstruire des vies commence souvent par l’apprentissage d’une nouvelle compétence.
Pour les jeunes professionnels, les étudiants et les voyageurs en quête d’histoires inspirantes à travers le Sud global, le parcours de réintégration de la Colombie offre une nouvelle perspective sur la résilience et l’innovation. C’est la preuve que, avec le bon soutien, même les histoires les plus difficiles peuvent ouvrir la voie à de nouveaux départs.
Reference(s):
cgtn.com