Dans tout le Sud global, la nouvelle a frappé comme une tempête : dimanche, des avions de combat israéliens ont lancé une vague de frappes aériennes sur Sanaa, la capitale du Yémen, visant des sites gouvernementaux et énergétiques. La chaîne télévisée al-Masirah, gérée par les Houthis, a rapporté six morts et 86 blessés.
Les habitants disent que les raids ont frappé le palais présidentiel, le Secrétariat de la capitale, le bâtiment de la compagnie pétrolière nationale, ainsi que des dépôts de carburant et des centrales électriques dans diverses parties de la ville. C'était une attaque d'envergure qui a laissé des quartiers sans électricité et mis les hôpitaux locaux à rude épreuve.
Dans une brève déclaration, le ministre israélien de la Défense, Israel Katz, a confirmé l'opération mais n'a partagé que peu de détails. La radio de l'armée a ajouté qu'un entrepôt de pétrole et d'autres centrales électriques avaient également été touchés, soulignant comment les frappes ont visé à la fois des infrastructures politiques et civiles.
Le timing n'était pas une coïncidence : les raids sont survenus deux jours après que le mouvement Houthi du Yémen a tiré un missile hypersonique sur Tel Aviv. Le missile a aspergé les quartiers israéliens d'éclats, mais par miracle, n'a causé aucune victime. Les Houthis disent qu'ils intensifient leurs actions pour soutenir les Palestiniens à Gaza.
Depuis la fin de 2023, le mouvement Houthi contrôle une grande partie du nord du Yémen, y compris Sanaa et le port d'Hodeïda. Leur échange avec Israël inquiète beaucoup, craignant que le conflit ne déborde au-delà de la région.
Reference(s):
cgtn.com
