La Colombie a été secouée cette semaine par deux attentats coordonnés qui ont fait au moins 18 morts et des dizaines de blessés. Les attaques, menées par des groupes armés en différents lieux, ont anéanti l'espoir de paix dans le pays.
Lors de la première explosion, un dispositif a explosé près d'un convoi militaire sur une route rurale, envoyant des panaches de fumée dans le ciel. Quelques heures plus tard, une seconde explosion a visé une place de marché très fréquentée, transformant une scène de vie quotidienne en chaos.
Les victimes ont été transportées d'urgence dans les hôpitaux locaux tandis que les communautés se mobilisaient pour aider les familles en deuil. Des images marquantes partagées par de jeunes Colombiens sur les réseaux sociaux révèlent le chagrin et la confusion qui ont suivi.
Le président Gustavo Petro a réagi rapidement. Il a annoncé qu'il classerait ces groupes armés comme des organisations terroristes, une décision qui ferme de facto la porte à toute future négociation de paix. Il a souligné qu'il n'y aurait pas de retour en arrière.
Cette décision marque un tournant dans la stratégie sécuritaire de la Colombie. Pour beaucoup, elle apporte un soulagement face à la fermeté du gouvernement. D'autres craignent qu'elle n'aggrave la violence et n'approfondisse les divisions.
Sur les réseaux sociaux, des voix de Bogotá à Barranquilla débattent de l'avenir. De jeunes militants appellent à renforcer les protections pour les civils, tandis que des experts avertissent d'une possible escalade des affrontements armés.
Alors que la Colombie traverse cette crise, la résilience de son peuple brille. Des premiers intervenants volontaires aux étudiants organisant des marches de solidarité, nombreux sont ceux déterminés à garder vivant le rêve de paix.
Reference(s):
cgtn.com
