Un bateau chavire dans l'État de Sokoto au Nigeria : 10 rescapés, plus de 40 disparus

Un bateau chavire dans l’État de Sokoto au Nigeria : 10 rescapés, plus de 40 disparus

Un autre drame de la saison des pluies sur les voies navigables nigérianes : dimanche matin, un bateau de passagers transportant plus de 50 personnes vers un marché local dans l'État de Sokoto a chaviré, selon l'Agence Nationale de Gestion des Urgences (NEMA).

Les équipes de secours se sont précipitées contre la montée des eaux, sauvant 10 survivants des courants tourbillonnants. Mais l'atmosphère s'est assombrie lorsque les responsables ont révélé que plus de 40 passagers restaient portés disparus, perdus quelque part le long des berges de la rivière Sokoto.

Le transport fluvial est depuis longtemps une bouée de sauvetage – et un danger – pour les communautés en Afrique, en Asie et en Amérique latine. Dans des endroits comme le delta du Niger, le Mékong ou l'Amazonie, les bateaux surchargés et les embarcations mal entretenues sont monnaie courante, surtout lorsque les rivières débordent pendant la saison des pluies.

Sokoto a déjà ressenti cette douleur. En août dernier, une pirogue en bois s'est renversée dans des conditions similaires, emportant 16 agriculteurs en route vers les rizières. Il y a seulement quelques semaines dans l'État de Jigawa, six jeunes filles se sont noyées après que leur bateau a chaviré en cours de route. Et deux jours avant cette dernière tragédie, au moins 13 vies ont été perdues dans l'État central du Niger.

NEMA affirme que les recherches se poursuivent, avec des plongeurs et des volontaires locaux qui ratissent les berges. Pour de nombreuses familles, chaque heure apporte de nouvelles craintes – leurs proches dériveront-ils vers la rive ou seront-ils emportés par le courant ?

Tandis que les communautés s'unissent pour aider aux efforts de sauvetage, ce dernier accident est un rappel frappant : lorsque l'infrastructure de sécurité publique peine à répondre à la demande, et lorsque les conditions météorologiques deviennent plus imprévisibles, les trajets quotidiens se transforment en parcours périlleux. Jeunes et vieux s'interrogent : en fait-on assez pour sécuriser ces lignes de vie vitales mais vulnérables ?

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