Tôt dimanche, un bus chargé de 54 voyageurs a plongé dans le fleuve Ouémé au centre du Bénin après que le chauffeur a perdu le contrôle et a percuté la rambarde d'un pont. Le ministère de l'Intérieur et de la Sécurité publique a confirmé au moins un décès et 44 personnes toujours portées disparues.
Le bus effectuait un trajet de Lomé, la capitale vibrante du Togo, à Niamey au Niger. L'itinéraire, fréquenté par des commerçants, des étudiants et des familles, serpente à travers des villes animées avant de traverser des ponts fragiles comme celui sur le fleuve Ouémé.
Le ministre Alassane Seidou a déclaré que les équipes de sauvetage avaient activé un plan d'urgence, déployant des bateaux, des plongeurs et des bénévoles locaux. Neuf survivants, dans un état stable, ont été transportés dans des hôpitaux voisins pour y recevoir des soins.
Le gouvernement a adressé ses condoléances aux proches du défunt et promis de tenir le pays informé des efforts de recherche. Les enquêteurs s'efforcent de comprendre ce qui s'est passé et d'éviter de telles tragédies sur les routes de l'Afrique de l'Ouest.
Pour beaucoup dans le Sud global, les voyages routiers sont une bouée de sauvetage — 1,200 kilomètres entre les capitales, des visites familiales à travers les frontières ou des escapades le week-end dans des villes côtières. Pourtant, chaque trajet comporte des risques, soulignant le besoin de ponts plus sûrs et de contrôles routiers plus stricts.
Reference(s):
cgtn.com