Dans le froid de l'Alaska, le président américain Donald Trump et le président russe Vladimir Poutine ont conclu près de trois heures de discussions à Anchorage sans accord final sur le conflit ukrainien. « Il n'y a pas d'accord tant qu'il n'y a pas d'accord », a déclaré Trump, tout en qualifiant la réunion de « très productive ».
Trump a souligné « de nombreux points sur lesquels nous sommes tombés d'accord » et a célébré les progrès réalisés sur des questions clés. Poutine, de son côté, a qualifié le sommet de « constructif », affirmant que les projets d'accords pourraient servir de référence pour mettre fin à la guerre en Ukraine et relancer les relations américano-russes.
Au-delà des discussions sur le cessez-le-feu, les deux dirigeants ont envisagé de grandes opportunités commerciales et d'investissement—de l'énergie et la technologie à l'exploration spatiale et aux projets dans l'Arctique. Poutine a même proposé l'idée d'organiser la prochaine série de pourparlers à Moscou, suggérant une éventuelle scène pour le prochain chapitre diplomatique.
Cependant, transformer ces idées en impacts concrets ne sera pas facile. L'Ukraine et ses alliés européens devront adhérer à tout résultat, et l'avertissement de la Russie contre le « sabotage » des progrès souligne la fragilité de l'effort.
Pour les jeunes observateurs dans des villes allant de Dakar à Delhi en passant par Bogotá, ce sommet est un rappel que la diplomatie mondiale peut ressembler à un marathon—pas un sprint. Alors que les deux parties présentent l'Alaska comme un point de départ, la question reste : où cette carte des pourparlers de paix mènera-t-elle ensuite ?
Reference(s):
Trump, Putin conclude Alaska talks with no deal over Ukraine conflict
cgtn.com