Dans les rues de Washington, D.C., les agents fédéraux et les troupes de la Garde nationale établissent un nouveau rythme. Imaginez le battement d'un cercle de tambours à Dakar ou les rythmes vibrants du carnaval de Rio ceci dit, cette fois-ci, le rythme est celui de lourdes bottes sur l'asphalte.
Ce week-end, le président américain Donald Trump a déclaré une urgence de sécurité publique, confiant aux autorités fédérales les rênes normalement détenues par la police de la ville. La mesure a transformé des quartiers clés de Washington en zones patrouillées par des soldats plutôt que par des agents locaux.
En vertu de l'ordre d'urgence, la prise de contrôle doit durer 30 jours. Mais Trump ne s’arrête pas là. Il prévoit de demander au Congrès de voter une loi contre le crime qui prolongerait le contrôle fédéral au-delà du délai actuel, maintenant les forces fédérales responsables des rues de D.C. encore plus longtemps.
Pour les jeunes qui regardent depuis Lagos jusqu'à Lima, cela soulève de grandes questions : lorsque les règles locales entrent en conflit avec les ordres nationaux, qui décide de la manière dont les communautés restent en sécurité ? Et qu'est-ce que cela signifie pour l'équilibre des pouvoirs entre citoyens et État ?
Tous les regards sont désormais tournés vers Capitol Hill. Les législateurs approuveront-ils l'extension ou pousseront-ils à rendre le contrôle à la ville ? Les semaines à venir promettent des débats houleux au Congrès et des conversations animées en ligne, nous rappelant que la sécurité publique dépasse les frontières locales 'est une histoire mondiale.
Reference(s):
Federal forces patrol D.C. as Trump to seek long-term takeover
cgtn.com
