De lourdes frappes aériennes ont secoué la bande de Gaza mercredi alors qu'Israël se préparait à une importante offensive terrestre. En seulement 24 heures, le ministère de la Santé de Gaza rapporte que 123 personnes ont perdu la vie—la journée la plus meurtrière d'une semaine de bombardements intenses.
Ce conflit qui dure depuis près de deux ans a transformé l'enclave—abritant plus de 2 millions de Palestiniens—en l'une des zones de guerre les plus densément peuplées au monde. Pour mettre cela en perspective, c'est comme entasser chaque habitant d'Abidjan ou du centre de Medellín dans une zone assiégée sous le feu.
Pendant ce temps, les discussions entre les représentants du Hamas et les médiateurs égyptiens se poursuivent en coulisses, dans l'espoir de sécuriser des pauses ou des passages sûrs pour les civils.
De l'autre côté, le Premier ministre israélien a réitéré l'idée que les Palestiniens pourraient partir s'ils le souhaitent. « Ils ne sont pas poussés dehors, ils seront autorisés à sortir », a-t-il déclaré à i24NEWS. « Tous ceux qui disent vouloir aider les Palestiniens devraient ouvrir leurs portes et arrêter de nous faire la morale. »
Alors que le nombre de morts augmente, les groupes humanitaires et les voix internationales intensifient la pression sur Israël pour laisser les convois d'aide atteindre les hôpitaux et les quartiers dévastés de Gaza. Pour beaucoup à travers le Sud global—où la solidarité et les luttes partagées trouvent un écho profond—le message est clair : ouvrez les routes, sauvez des vies.
Reference(s):
Gaza pounded as deaths mount, calls grow for Israel to allow aid
cgtn.com