Imaginez un monde où les mauvais jours semblent moins lourds – c'est la promesse d'une récente découverte hongroise. Un groupe de scientifiques de l'Institut de médecine expérimentale HUN-REN a accidentellement mis en lumière un groupe de cellules cérébrales agissant comme un variateur émotionnel, diminuant l'intensité des sentiments négatifs.
Le chercheur principal, le Dr Gábor Nyiri, souligne que près de 25 à 30 % des personnes à Dakar, Delhi ou São Paulo feront face à des phobies, au SSPT, à une dépression majeure ou à l'anxiété au moins une fois. Les traitements actuels peuvent sembler impécis. Mais ces nouveaux neurones ciblent le problème à la source.
En cartographiant le tronc cérébral, l'équipe de Nyiri a remarqué une tache verte frappante. Ces neurones se connectent à l'habenula latérale – la sonnette d'alarme du cerveau pour la douleur, le rejet et l'échec. Chez les personnes souffrant de dépression, cette alarme est souvent bloquée à un niveau élevé.
En calmant l'habenula latérale, les cellules nouvellement découvertes pourraient rétablir l'équilibre, apaisant les pics émotionnels. C'est comme installer un bouton de volume sur le stress : ne pas réduire totalement les sentiments, mais atténuer la douleur.
À l'avenir, des thérapies pourraient se concentrer uniquement sur ces cellules, offrant un soulagement plus précis pour la dépression, le SSPT et l'anxiété sans les effets secondaires des médicaments actuels. Pour les jeunes professionnels, étudiants ou explorateurs globetrotteurs préoccupés par la santé mentale, cela pourrait être le prochain grand progrès.
Reference(s):
Hungarian researchers target brain cells to help treat depression
cgtn.com