Dans un tournant tragique des événements, quatre correspondants d'Al Jazeera, basé au Qatar, ont été tués dimanche lorsque leur tente à l'extérieur de l'hôpital Al-Shifa à Gaza city a été frappée par l'armée israélienne.
Al Jazeera a identifié les victimes comme étant les reporters Anas Al-Sharif et Mohammed Qreiqeh, et les caméramans Ibrahim Zaher et Mohammed Noufal. Mohammed Abu Selmiya, directeur de l'hôpital Al-Shifa, a confirmé que cinq Palestiniens sont morts dans l'incident, une victime restant non identifiée après l'explosion.
Les équipes locales de défense civile affirment que la frappe a directement touché la tente des journalistes. Pendant ce temps, les forces de défense israéliennes ont publié un communiqué affirmant qu'Anas Al-Sharif dirigeait une cellule du Hamas responsable des attaques à la roquette contre des civils et des soldats israéliens, en s'appuyant sur des documents prétendument trouvés parmi ses affaires.
Al Jazeera et des analystes basés à Gaza contestent vivement toute implication dans les hostilités. Mohammed Shehada, un écrivain basé à Gaza, a déclaré à Al Jazeera qu'il n'y avait “aucune preuve” reliant Al-Sharif à des opérations militantes.
Juste avant l'attaque, Al-Sharif avait posté des images du ciel de Gaza illuminé par les bombardements. “Bombardement incessant,” avait-il écrit. “Depuis deux heures, l'agression israélienne s'est intensifiée sur Gaza city.” Ses derniers mots résonnent désormais comme un rappel des risques que courent les journalistes dans les zones de conflit.
Reference(s):
cgtn.com