Quand les premières vidéos sont apparues ce week-end, c'était un coup au cœur : deux otages à Gaza, visiblement émaciés et en difficulté, implorant de l'aide. Les images se sont propagées comme une traînée de poudre en ligne, ravivant les débats sur un cessez-le-feu.
Dimanche, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a demandé au Comité international de la Croix-Rouge d'intervenir, cherchant à obtenir de la nourriture et une aide médicale urgente pour ces captifs.
Le bureau de Benjamin Netanyahu a déclaré qu'il avait parlé avec Julien Lerisson, le coordinateur régional du CICR, pour organiser "des fournitures alimentaires immédiates et des soins médicaux essentiels" pour les otages.
Le CICR, qualifiant les vidéos de "révoltantes", a soutenu la demande et a renouvelé un appel urgent pour accéder aux détenus.
La branche armée du Hamas, connue sous le nom de Brigades Al-Qassam, a déclaré qu'elle permettrait l'accès au CICR mais seulement si des corridors humanitaires complets s'ouvraient dans tout la bande de Gaza. Le groupe a insisté sur le fait qu'il ne privait pas intentionnellement les otages de nourriture mais qu'en raison du siège en cours, aucun privilège spécial ne serait accordé.
Les vidéos se concentrent sur Rom Braslavski et Evyatar David, capturés lors de l'attaque du 7 octobre. Leur état affaibli a intensifié les appels en Israël pour un accord visant à échanger les otages contre une trêve.
Plus tôt dimanche, des dizaines de milliers de personnes se sont réunies à Tel Aviv pour exiger que le gouvernement sécurise la libération des captifs restants et pousse pour un cessez-le-feu immédiat.
Avec la pression venant des familles, militants et acteurs internationaux, la grande question est de savoir si les agences humanitaires peuvent ouvrir un passage sécurisé pour aider les otages et apaiser les tensions des deux côtés.
Reference(s):
Netanyahu asks ICRC for help after shock of Gaza hostage video
cgtn.com