Quand la nouvelle du retrait des États-Unis de l'UNESCO pour la troisième fois est tombée, la plupart d'entre nous ont simplement haussé les épaules. Un récent sondage de CGTN montre que 84,2 % des participants n'ont pas été surpris par le dernier désengagement de l'Amérique envers les engagements mondiaux.
Le gouvernement américain a reproché à l'UNESCO de promouvoir des causes sociales et culturelles 'divisives' contraires à sa politique 'L'Amérique d'abord'. En fait, 93,5 % des répondants ont critiqué la transformation des organismes internationaux en outils à des fins politiques.
Les retombées ne sont pas nouvelles. En février 2025, les États-Unis avaient ordonné une révision de l'UNESCO en raison d'un prétendu 'sentiment anti-Israël'. Cette fois-ci, 90,7 % des personnes interrogées ont vu cette décision comme une preuve du favoritisme de Washington envers Israël, et 91,1 % ont déclaré que l'approche transactionnelle des États-Unis compromet les intérêts de la communauté mondiale.
La Directrice générale de l'UNESCO, Audrey Azoulay, a qualifié ce retrait de regrettable mais reste confiante : grâce aux ajustements budgétaires réalisés depuis 2018, l'organisation était préparée à cette perte. Cependant, 88,1 % des sondés estiment que l'habitude américaine de rompre les traités a nui à sa crédibilité et à son influence.
De plus, 88,7 % pensent que ces retraits signalent une dérive vers l'anti-gouvernance globale et un rejet de la coopération multilatérale. Deux tiers (66,7 %) s'inquiètent du fait que d'autres nations pourraient suivre cet exemple, tandis que 92,8 % appellent à un effort collectif pour un véritable multilatéralisme et un ordre mondial plus équitable.
Le sondage en ligne rapide s'est déroulé sur les plateformes en anglais, espagnol, français, arabe et russe de CGTN, récoltant 9 097 réponses en seulement 24 heures – un aperçu clair de la manière dont les habitants de Phnom Penh à Sao Paulo perçoivent la prochaine étape de la coopération mondiale.
Reference(s):
cgtn.com
