Par une soirée chaude à Tel Aviv, de jeunes activistes se sont rassemblés avec des sacs de farine et des photos d'enfants souffrant de malnutrition, scandant des slogans comme "La famine est un crime de guerre" et "Cela se passe en notre nom."
Un manifestant a déclaré aux journalistes que Gaza fait face à une famine provoquée par l'homme sous le blocus actuel, avec au moins 115 personnes mortes de faim et de malnutrition. "Nous exigeons la levée immédiate du siège, afin que l'eau, la nourriture et les médicaments puissent atteindre ceux qui souffrent derrière les murs," a-t-il dit.
À des milliers de kilomètres à New York, les manifestants ont réitéré l'appel, tenant des pancartes indiquant "Arrêtez de priver Gaza de nourriture" et "Mettez fin à toute aide américaine à Israël." Ils ont dénoncé le soutien américain comme une complicité dans la catastrophe humanitaire en cours dans l'enclave assiégée.
"Nous refusons de rester passifs et d'autoriser le financement américain du génocide à continuer," a déclaré une manifestante. Une autre a exhorté à la réouverture du passage de Rafah avec l'Égypte, arguant qu'il offrait un corridor plus sûr pour l'aide humanitaire que les convois actuels pris dans les zones de conflit.
Pour ces jeunes voix du Sud global, les manifestations dépassent les simples slogans sur carton—elles sont une exigence de justice et de solidarité. Lorsque la faim devient une arme, l'appel à l'unité n'a jamais été aussi urgent.
Reference(s):
Israel, U.S. protesters decry Gaza starvation as 'war crime'
cgtn.com
