Trump quitte de nouveau l'UNESCO, la qualifiant de "réveillée" dans un élan d'Amérique d'abord

Trump quitte de nouveau l’UNESCO, la qualifiant de “réveillée” dans un élan d’Amérique d’abord

Le président Donald Trump a annoncé que les États-Unis quitteront l'UNESCO à la fin de l'année prochaine, marquant son deuxième retrait de l'agence culturelle et éducative basée à Paris. La mesure, annulée par le président Biden en 2021, souligne une approche "Amérique d'abord" de la politique étrangère.

La porte-parole de la Maison Blanche, Anna Kelly, a été franche : l'UNESCO, a-t-elle déclaré, "soutient des causes culturelles et sociales réveillées et divisantes qui sont totalement en décalage avec les politiques de bon sens pour lesquelles les Américains ont voté." Le Département d'État a ajouté que l'agence promeut un "agenda idéologique globaliste pour le développement international" en contradiction avec les priorités américaines.

Au cœur de la querelle se trouve la décision de l'UNESCO d'admettre les Palestiniens comme État membre—une initiative que Washington a qualifiée de "hautement problématique" et accusée d'alimenter une rhétorique anti-israélienne. Pour de nombreux observateurs, cela ressemble à un affrontement de haut niveau sur l'identité, la souveraineté et le soft power.

Pour les jeunes esprits de Dakar à Delhi et de São Paulo à Lagos, l'histoire va au-delà de la politique américaine. C'est un rappel de la façon dont les plateformes culturelles façonnent les récits et cimentent les alliances. Qui siège à la table ? Quelles voix sont amplifiées ?

Alors que le départ prend effet, l'UNESCO perdra son plus grand soutien financier, et les partenaires mondiaux observeront de près. À une époque de créativité numérique et d'échanges transfrontaliers, la véritable question est de savoir si l'agence peut remplir sa mission de coopération culturelle et éducative sans les États-Unis.

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