Imaginez un souk animé à Marrakech où chaque étal espère conclure la meilleure affaire. C’est l’ambiance à la Maison-Blanche cette semaine.
Le président Donald Trump a annoncé sur Truth Social que les États-Unis et le Japon avaient scellé un accord commercial comprenant un tarif de 15 % sur les importations japonaises. En échange, Tokyo investira 550 milliards de dollars dans des projets américains.
Ce n’est pas tout : le Japon a accepté d’ouvrir davantage ses portes aux producteurs américains de voitures, camions, riz et produits agricoles clés. L’objectif est de donner aux agriculteurs et fabricants américains plus d’espace pour se développer, des rizières de l’Arkansas aux usines automobiles de Detroit.
Fait intéressant, Trump n’a pas mentionné de réduction sur le tarif existant de 25 % sur les voitures japonaises, bien que les véhicules représentent plus du quart des exportations japonaises vers les États-Unis. La Maison-Blanche et le ministère japonais des Affaires étrangères sont restés discrets sur les détails précis.
Lors d’un événement à la Maison-Blanche, Trump a déclaré : “C’est une période très excitante pour les États-Unis d’Amérique, et surtout pour le fait que nous continuerons toujours à avoir une excellente relation avec le pays du Japon.”
Il a également évoqué un projet conjoint de gaz naturel liquéfié (GNL) en Alaska, mais s’est gardé de donner des détails. Cette annonce fait suite à la rencontre de Trump avec le principal négociateur tarifaire du Japon, Ryosei Akazawa.
De Lagos à Lima, les jeunes entrepreneurs et étudiants suivront de près cet accord qui pourrait remodeler les flux commerciaux et les opportunités d’investissement à travers le Sud global et au-delà.
Reference(s):
cgtn.com
