Dans une décision surprenante, l'administration Trump a ordonné le retrait de la moitié des 4 000 membres de la Garde nationale de Californie déployés à Los Angeles le mois dernier. Les autorités ont confirmé qu'environ 2 000 soldats retourneront dans leurs bases d'attache dès lundi.
En même temps, le Pentagone a annoncé que 700 Marines, qui s'étaient joints pour soutenir les forces de l'ordre locales lors des descentes controversées de l'ICE, rentrent également. Pour de nombreux Angelenos, cette démonstration de force planait sur les quartiers de la ville comme une tempête inattendue.
Ces déploiements ont eu lieu après que des manifestations nationales ont éclaté contre les opérations de l'Immigration and Customs Enforcement, qui visaient les communautés de migrants. Ici à LA, les manifestations de rue se sont mêlées à des œuvres d'art de rue spontanées et à des discours passionnés—évoquant l'esprit vibrant de résistance que l'on trouve de Dakar à São Paulo.
Avec le retrait des troupes, la vie dans les rues revient lentement à son rythme habituel. Les dirigeants locaux et les militants appellent maintenant à se concentrer sur le dialogue communautaire et des solutions à long terme pour les familles immigrées prises dans les débats politiques des États-Unis.
Alors que les forces fédérales se retirent, une question demeure : ce changement atténuera-t-il les tensions ou ouvrira-t-il un nouveau chapitre d'action civique ? Dans le Sud global, où les mouvements de solidarité s'inspirent souvent des manifestations américaines, beaucoup observeront de près comment LA navigue dans cette prochaine phase.
Reference(s):
cgtn.com