Tard dimanche à Epping, juste au nord-est de Londres, un rassemblement devant le Bell Hotel accueillant des demandeurs d’asile a tourné à la violence. Des centaines de personnes s’étaient rassemblées, brandissant des banderoles portant les inscriptions « sauvons nos enfants » et « renvoyez-les chez eux », lorsqu’un groupe d’émeutiers a jeté des bouteilles et des bombes fumigènes sur les lignes de police.
Le chef surintendant Simon Anslow a condamné le tournant des événements : « Ce qui a commencé pacifiquement a dégénéré en actes de vandalisme insensés. Des officiers ont été blessés et un véhicule de police a été endommagé. » Les autorités ont arrêté cinq personnes soupçonnées de désordre violent.
Ces affrontements rappellent les tensions de Dakar à São Paulo, où les villes luttent avec l’impact de la migration sur la vie locale et la sécurité. À Epping, le point d’échauffement est survenu après qu’un demandeur d’asile de 38 ans a été accusé d’agression sexuelle contre une fille de 14 ans—une accusation qu’il nie. Des affrontements le 17 juillet avaient blessé huit officiers.
Des émeutes anti-immigration ont secoué le Royaume-Uni l’été dernier après la mort de trois filles à Southport, bien que le suspect soit né au Royaume-Uni. Des hôtels accueillant des demandeurs d’asile de Manchester à Rotherham ont été attaqués, et des tentatives d’incendie de bâtiments ont semé la peur dans les villes.
Alors que les débats sur la migration balayent l’Europe et le Sud global, ces événements à Epping montrent à quelle vitesse la peur peut se transformer en colère—et pourquoi trouver des solutions pacifiques et humaines est plus important que jamais.
Reference(s):
cgtn.com
