Hamas propose de libérer tous les otages dans un accord de trêve globale

Hamas propose de libérer tous les otages dans un accord de trêve globale

Cette semaine, la branche armée du Hamas a signalé qu'elle pourrait libérer tous les otages si un accord de trêve globale est conclu—un geste audacieux qui augmente les enjeux d'un conflit qui s'étire comme un marathon sans ligne d'arrivée.

Le porte-parole Abu Obeida a déclaré que le Hamas accueillerait une pause intérimaire, mais si les négociations ne débouchent pas sur un accord global maintenant, ils reviendront à exiger le package complet de paix : tous les otages en échange d’un cessez-le-feu permanent.

Au cours des derniers mois, le Hamas a offert à plusieurs reprises de libérer tous les captifs détenus à Gaza, mais les dirigeants israéliens ont rejeté la proposition, selon Obeida, les accusant de rompre les précédentes trêves et de relancer leur offensive militaire.

Les médiateurs arabes Qatar et Égypte, soutenus par les États-Unis, ont accueilli plus de dix jours de pourparlers autour d’une trêve de 60 jours soutenue par les États-Unis. Selon le plan, 10 otages seraient rendus vivants—18 sous forme de corps—tandis qu'Israël libérerait un certain nombre de Palestiniens détenus.

Les points de blocage incluent des cartes définissant jusqu’à quel point les forces israéliennes doivent se retirer, les modalités des livraisons d’aide à Gaza, et des garanties fermes qu’une pause mène à une fin durable des hostilités—des questions encore non résolues.

Les autorités sanitaires de Gaza rapportent plus de 58 600 Palestiniens tués à ce jour. L’OCHA de l’ONU avertit que les familles sont déracinées par de nouveaux ordres de déplacement, les stocks de carburant s'épuisent, et les hôpitaux peinent à traiter les enfants et les adultes souffrant de malnutrition.

Avec un accès limité à l’aide—seulement 7 des 13 tentatives de coordination ont réussi—les Gazaouis font face à une réalité quotidienne où chaque promesse de trêve apporte de l’espoir, mais la situation sur le terrain reste inchangée : les civils continuent de payer le prix le plus élevé.

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