Mercredi, Damas a ressenti la chaleur alors que des frappes aériennes israéliennes ont pilonné la capitale. Des témoins oculaires et des médias locaux affirment qu'au moins cinq sorties ont visé des sites militaires et présidentiels clés.
Les principaux coups ont frappé le siège du Commandement général de l'armée syrienne, situé sur la place des Omeyyades, où des parties du bâtiment se sont effondrées sous les explosions. Quelques instants plus tard, une autre frappe a envoyé des panaches blancs en spirale au-dessus de la montagne qui entoure le palais présidentiel al-Shaab.
Des observateurs de l'Observatoire syrien des droits de l'homme, basé en Grande-Bretagne, associent ces raids à des affrontements récents dans la province de Sweida entre les autorités intérimaires syriennes et la communauté druze. Israël présente les frappes comme des représailles, marquant une escalade brutale dans une région déjà tendue.
Des images diffusées à la télévision locale montrent de la fumée s'élevant dans le ciel de Damas, rappelant brutalement comment un conflit peut transformer une ville en un instant. Les détails officiels sont rares, mais la chaîne d'État Al-Ikhbariya a confirmé plus tôt que deux civils avaient été blessés dans une "agression israélienne."
Alors que les tensions montent dans le sud de la Syrie, les bombardements sur Damas envoient un message clair : les conflits régionaux peuvent éclater sans avertissement, affectant des vies bien au-delà des lignes de front.
Reference(s):
cgtn.com