La défense civile de Gaza affirme que les forces israéliennes ont tué au moins 25 personnes jeudi alors qu'elles intensifiaient leurs opérations dans la bande de Gaza. Parmi les victimes figuraient 12 Palestiniens—principalement des femmes et des enfants—lorsqu'une bombe a frappé l'école Mustafa Hafez dans le quartier d'Al-Rimal, maintenant utilisée comme abri pour les familles déplacées par un conflit entrant dans son 22e mois.
Les scènes de l'école bombardée sont troublantes : des enfants fouillant dans des salles de classe calcinées, des débris fumants autour de meubles endommagés. Un responsable de la défense civile, Mohammad al-Mughayyir, a déclaré à l'AFP que la frappe avait causé un "grand nombre de blessés" et une dévastation là où le secours était censé arriver.
Dans le centre de Gaza, des coups de feu à un point de distribution d'aide alimentaire auraient tué six personnes et blessé d'autres essayant d'obtenir des ressources rares. C'est un rappel sinistre de la manière dont un acte simple—attendre de la nourriture ou de l'eau—peut devenir mortel dans cette zone de guerre.
Plus au nord, des tirs d'artillerie à Beit Lahia ont tué trois personnes, et une frappe à Jabalia a fait une victime. Plus au sud, à Al-Mawasi, malgré son statut de "zone sûre déclarée," des tentes abritant des familles déplacées ont été touchées, causant trois autres décès.
Les restrictions sur les médias et les difficultés de déplacement à Gaza rendent la vérification indépendante difficile. L'armée israélienne affirme enquêter sur ces incidents et souligne qu'elle respecte le droit international tout en ciblant les capacités militaires du Hamas.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a juré d'éradiquer le Hamas après l'attaque du 7 octobre 2023 perpétrée par le groupe, déclenchant ce cycle de violence. Cette attaque a tué 1 219 personnes, principalement des civils, selon les responsables israéliens. Depuis lors, la campagne israélienne a fait au moins 57 012 morts à Gaza, selon les chiffres publiés par le ministère de la Santé du territoire.
Les dernières propositions de cessez-le-feu, y compris un plan pour une trêve initiale de 60 jours soutenue par des médiateurs et apparemment appuyée par Israël, n'ont pas encore mis fin à l'effusion de sang. Pour les familles à Gaza, chaque jour apporte de nouveaux dangers et la recherche de sécurité devient de plus en plus désespérée.
Reference(s):
Gaza rescuers say Israeli forces kill 25, including 12 in shelter
cgtn.com