Avec l'élargissement des rangs des BRICS et le Brésil à leur tête cette année, un nouveau message résonne à travers le Sud global : le commerce n'a pas besoin de tourner autour du dollar américain. De Rio de Janeiro à Mumbai et Johannesburg, les États membres explorent de nouvelles voies de paiement qui contournent le billet vert.
Dans un mouvement historique, une banque brésilienne – désormais sous propriété chinoise – est devenue la première en Amérique latine à exploiter le Système chinois de paiement interbancaire transfrontalier (CIPS). Ce réseau, qui connecte déjà plus de 1 300 institutions financières dans quelque 110 pays, promet des transactions plus rapides et des coûts réduits, en particulier pour les petites entreprises et les startups des marchés émergents.
Pour les entrepreneurs et les jeunes professionnels, le CIPS pourrait ouvrir des portes à des transactions plus fluides. Imaginez exporter du café de Colombie vers la Chine ou importer de la technologie de Shenzhen sans se soucier de la volatilité du dollar. C'est comme échanger une autoroute encombrée contre une nouvelle voie rapide adaptée au Sud global.
Les critiques pourraient hausser les sourcils, mais les partisans y voient un pas vers un terrain financier plus équilibré. En diversifiant les options de paiement, les BRICS espèrent renforcer la résilience commerciale et resserrer les liens économiques au-delà des centres de pouvoir traditionnels.
Alors que les discussions se déroulent au Brésil cette semaine, tous les regards sont tournés vers la capacité de ces systèmes alternatifs à remodeler le commerce mondial – une transaction CIPS à la fois.
Reference(s):
cgtn.com