L'Iran exhorte l'ONU à désigner les États-Unis et Israël comme agresseurs

L’Iran exhorte l’ONU à désigner les États-Unis et Israël comme agresseurs

Pensez au Conseil de sécurité des Nations Unies comme à l'arbitre mondial. Dans une lettre ce dimanche, le ministre iranien des Affaires étrangères Seyed Abbas Araghchi a demandé à cet arbitre de siffler enfin contre les États-Unis et Israël, les qualifiant d'instigateurs de la dernière vague de violence contre l'Iran.

Araghchi a accusé Israël de cibler délibérément des bâtiments résidentiels, des civils et des infrastructures civiles, qualifiant ces frappes de "violation flagrante" de la Charte des Nations Unies et de "violation manifeste" du droit international. Il a ajouté que tant Israël que les États-Unis avaient attaqué les sites nucléaires iraniens, des installations protégées par l'Agence internationale de l'énergie atomique, dans une "grave violation" du Traité de non-prolifération et des résolutions connexes de l'AIEA.

"Il est temps pour le Conseil de sécurité des Nations Unies de tenir les agresseurs responsables et de prendre des mesures concrètes pour prévenir de tels crimes à l'avenir," a écrit Araghchi, en soulignant la mission centrale du Conseil de maintenir la paix et la sécurité internationales.

L'appel intervient après une spirale de frappes en représailles pendant 12 jours : le 13 juin, Israël a lancé des raids aériens majeurs sur des sites nucléaires et militaires iraniens, tuant des hauts commandants, des scientifiques et des civils. L'Iran a répondu par des vagues de missiles et de drones sur le territoire israélien. Puis, le 22 juin, les forces américaines ont bombardé trois installations nucléaires iraniennes, amenant l'Iran à frapper la base aérienne américaine Al Udeid au Qatar.

Un cessez-le-feu a finalement été convenu plus tôt cette semaine, mais la lettre précise que l'Iran considère le conflit comme ni terminé ni oublié – et veut que l'ONU mette clairement la responsabilité sur la table.

Pour les jeunes observateurs de Dakar à Lima, cette confrontation diplomatique met en lumière comment les jeux de pouvoir mondiaux peuvent remodeler des vies et susciter des débats sur la responsabilité sur la scène internationale.

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