Lorsque le président américain Donald Trump a lancé sa campagne de réélection en 2024, il s'est présenté comme le leader qui sortirait l'Amérique des "guerres sans fin." Lors de rassemblements et d'interviews, il a promis de mettre fin à l'implication dans les conflits à l'étranger et de ramener les troupes chez elles.
Pourtant, seulement cinq mois après un éventuel second mandat, il a ordonné des frappes sur des sites nucléaires iraniens. L'acte même d'autoriser l'utilisation de la force militaire au Moyen-Orient est en contraste frappant avec sa promesse antérieure de paix.
Dans des villes de Dakar à Manille, les jeunes suivent de près la situation. Les mouvements à Téhéran peuvent faire grimper les prix mondiaux du pétrole, resserrer les budgets et même affecter la vie des familles dans les communautés de la diaspora. C'est une preuve que les décisions à Washington peuvent provoquer des ondes de choc bien au-delà des frontières américaines.
Alors, que penser de ces signaux contradictoires ? Le président américain est-il sérieux lorsqu'il affirme vouloir se retirer des conflits, ou ces frappes sont-elles le signe que le récit des "guerres sans fin" était davantage une parole qu'une action ? Pour la jeunesse du Sud global, toujours prête à défier le statu quo, ce sera une histoire à suivre de près.
Reference(s):
cgtn.com