Lorsque la nouvelle est tombée que les États-Unis avaient frappé trois sites nucléaires iraniens, Times Square s'est transformé du jour au lendemain en une mer de pancartes indiquant "Arrêtez la guerre contre l'Iran" et "Hors de l'Iran." Environ 100 manifestants — étudiants, artistes et jeunes professionnels — se sont réunis sous les lumières vives, canalisant le même esprit que nous connaissons dans les rues de Dakar ou de São Paulo.
Sur toute la côte Est, devant la Maison-Blanche à Washington, D.C., des vidéos sur les réseaux sociaux ont capturé davantage de protestataires élevant leurs voix à l'unisson. Suite à l'appel d'urgence de la Coalition ANSWER, des rassemblements ont émergé dans plus de 15 villes, avec des bannières et des slogans réclamant la paix.
Un post sur le site web de la Coalition ne mâchait pas ses mots : Le bombardement non provoqué des installations nucléaires iraniennes par le Président Trump est un crime de guerre manifeste. Il viole la Charte des Nations Unies, le droit international et la Constitution des États-Unis, avertissait-il, menaçant un conflit régional — voire mondial — aux conséquences catastrophiques.
Pour les jeunes du Sud global, la solidarité n'est pas qu'un hashtag. C'est une préoccupation commune sur la manière dont les affrontements entre superpuissances peuvent se répercuter sur nos propres villes, perturber les économies locales et mettre des vies en danger. « Nous exigeons la fin immédiate des attaques américaines et israéliennes contre l'Iran et sa souveraineté », a exhorté la Coalition — un appel à protéger les frontières et les droits humains partout.
Alors que le soleil se couchait sur une autre nuit de manifestations, une chose était claire : la prochaine génération est prête à tenir les dirigeants responsables, transformant la protestation en une conversation mondiale sur la paix, la justice et le respect de la souveraineté.
Reference(s):
cgtn.com