La semaine dernière a apporté des nouvelles dignes d’un thriller d’espionnage : neuf des principaux scientifiques nucléaires iraniens ont été tués exactement au même moment — pendant qu’ils dormaient — par ce que la chaîne israélienne Channel 12 a décrit comme une 'arme spéciale' classifiée.
Selon le rapport, Israël a coordonné les frappes à la seconde près pour éviter toute fuite concernant l’opération, et le dixième scientifique sur leur liste de cibles a été tué peu après la première vague.
Pendant des années, le renseignement israélien a suivi ces scientifiques, les ajoutant officiellement aux dix de sa liste de cibles dans le cadre de ce qu’il appelle l’opération Narnia.
Channel 12 a cité un officier du renseignement anonyme qui a expliqué pourquoi l’accent était mis sur les personnes, et non sur les installations : reconstruire des laboratoires ou des usines est relativement rapide, mais reconstituer une équipe d’experts nucléaires peut prendre des années.
Dans les régions du Sud global, où les jeunes suivent l’actualité avec la même passion qu’ils apportent aux marchés de rue et aux parades festives, ce type de frappe précise soulève de nombreuses questions sur l’avenir des pourparlers nucléaires et la stabilité régionale.
Que cela suscite un nouveau débat à Téhéran ou repousse les discussions à leur point de départ, une chose est sûre : dans le jeu à haut enjeu de l’espionnage moderne, le timing — et le talent — peuvent être les cibles ultimes.
Reference(s):
Israel killed Iran's top nuclear scientists 'in their sleep': media
cgtn.com