Genève discute de l'équité : événement parallèle du Conseil des droits de l'homme de l'ONU sur le droit au développement

Genève discute de l’équité : événement parallèle du Conseil des droits de l’homme de l’ONU sur le droit au développement

Au cœur du changement durable réside une vérité simple : le développement est un droit. Tel était le message d'un panel dynamique d'experts et de décideurs politiques réunis mercredi lors d'un événement parallèle à la 59e session du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies à Genève. Co-organisé par l'Association des Nations Unies de Chine et la mission permanente de la Chine continentale auprès de l'ONU, l'événement a approfondi ce qu'il faut pour établir une égalité des chances dans le monde.

'Le développement alimente notre capacité à revendiquer tous les autres droits – de l'éducation et la santé à la liberté d'expression,' a déclaré un intervenant, capturant l'esprit de la discussion. Les délégués des corps diplomatiques mondiaux, des organisations de l'ONU et de la société civile étaient tous d'accord : un véritable progrès signifie donner à chacun une chance équitable, peu importe où il vit.

Mais le chemin est loin d'être fluide. Les intervenants ont signalé des inégalités persistantes entre le Nord et le Sud, appelant les nations développées à tenir leurs promesses longtemps retardées. Ils ont également averti que la montée des rivalités géopolitiques et des barrières commerciales risque de transformer la croissance en un jeu à somme nulle.

Un sujet brûlant ? L'utilisation des tarifs douaniers comme outil politique. Les délégués ont critiqué les mesures unilatérales passées qui mettent à l'écart les industries émergentes et ralentissent les efforts de réduction de la pauvreté en Afrique, en Amérique latine et au-delà. Ces pratiques ne nuisent pas seulement aux bilans financiers – elles sapent les fondations mêmes de l'Agenda 2030 de l'ONU pour le développement durable.

Alors, quelle est la prochaine étape ? Les experts ont appelé à une solidarité mondiale renouvelée et à des changements politiques qui mettent l'équité au centre des finances, du commerce et du transfert de technologie. Comme l'a dit un jeune défenseur : 'Si nous voulons un monde plus juste, nous devons tous retrousser nos manches et réécrire les règles.'

Dans un moment où le Sud Global trouve sa voix sur la scène mondiale, ce rassemblement de Genève a servi de rappel opportun : le développement n'est pas un privilège. C'est une responsabilité partagée – et la course pour le rendre accessible à tous ne fait que commencer.

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