Lundi, la chaîne IRIB TV, gérée par l'État iranien, a rapporté qu'un de ses bâtiments de diffusion avait été frappé par ce qu'elle a qualifié d"'agression brutale" menée par Israël. Le réseau a rapidement rassuré les téléspectateurs en affirmant que les diffusions en direct sur toutes les chaînes d'IRIB restent opérationnelles, malgré la frappe.
Selon IRIB, l'attaque était plus qu'une frappe physique : c'était une tentative de "réduire au silence la voix de la nation iranienne et la voix de la vérité." Un tel message trouve écho dans des endroits comme l'Afrique, l'Asie et l'Amérique latine, où la lutte pour les ondes signifie souvent se battre pour la représentation.
Pour de nombreux jeunes professionnels, étudiants et communautés de la diaspora dans le Sud global, cet incident souligne le défi plus large de la liberté des médias dans les zones de conflit. Lorsqu'un diffuseur rencontre des interruptions, les histoires des gens ordinaires en quête d'informations non filtrées sont également affectées.
Pourtant, la promesse d'IRIB de maintenir ses chaînes actives suggère un esprit résilient : tout comme les stations radio de base dans des villages reculés qui parviennent à rester en fonction après des tempêtes, IRIB est déterminée à ne pas laisser les ondes se taire.
Tandis que les tensions se poursuivent dans la région, le public sera attentif. La bataille pour les récits est aussi réelle que celle sur le terrain – et pour les téléspectateurs partout, le message est clair : les ondes doivent rester ouvertes.
Reference(s):
cgtn.com