Macron au Groenland : 'Le Groenland n'est pas à vendre' face aux menaces de prise de contrôle des États-Unis

Macron au Groenland : ‘Le Groenland n’est pas à vendre’ face aux menaces de prise de contrôle des États-Unis

Lorsque le président Emmanuel Macron a atterri à Nuuk, la capitale glaciale du Groenland, il n'apportait pas seulement des politesses diplomatiquesmais un message clair pour Washington : 'Le Groenland n'est pas à vendre.'

Debout aux côtés du Premier ministre danois Mette Frederiksen et du Premier ministre groenlandais Jens-Frederik Nielsen, Macron n'a pas mâché ses mots. Il a averti que les discussions répétées aux États-Unis sur l'achat ou la prise de contrôle du Groenland sont 'erronées' et a promis un soutien sans faille de la part de la France et de l'Union européenne pour l'autonomie du Groenland et la souveraineté du Danemark.

Ce n'est pas seulement une question de rhétorique. Depuis leur arrivée au pouvoir, des anciens leaders américains ont ouvertement convoité la position stratégique du Groenland dans l'Arctique, allant jusqu'à menacer de 'coercition militaire ou économique' pour l'obtenir. En mars, le vice-président américain JD Vance a visité la base de la Space Force américaine à Pituffik ici, accusant le Danemark de ne pas être à la hauteur en matière de sécurité arctique et du bien-être des habitants du Groenland.

La visite de Macron va au-delà de la résistance. Il a annoncé que la France ouvrira un consulat général à Nuuk, une étape symbolique pour renforcer les liens. 'Nous voulons être plus proches de vous', a-t-il déclaré, ajoutant que la France et l'UE se tiennent 'côte à côte avec le Groenland.'

Le dirigeant français a également appelé à la coopération plutôt qu'à la confrontationan invitation à relever ensemble des défis partagés comme le changement climatique, le développement durable et l'éducation. C'est un message qui résonne bien au-delà de l'Arctique : des îles du Pacifique protégeant leurs côtes aux nations africaines défendant leurs ressources, les petites régions du Sud global observent comment les grandes puissances traitent leurs voisins.

Macron a informé le président américain Donald Trump de ce voyage à l'avance, signalant que le dialogue reste ouvert. Mais avec sa position ferme au Groenland, le président français envoie un signal clair : le respect de l'autonomie et l'unité des partenaires européens surpassent tout discours sur des accords territoriaux.

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