C'est comme un stade bondé prêt à rugir pour la paix \u000C\u000A\u000Ade Dakar à Delhi, de Lagos à Lima \u000C\u000A\u000Aalors que l'Assemblée générale de l'ONU se prépare à voter jeudi sur un projet de résolution exigeant un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent à Gaza. Cette nouvelle initiative intervient après que les États-Unis ont opposé leur veto à une proposition similaire au Conseil de sécurité de l'ONU.
Les résolutions de l'Assemblée générale ne sont pas juridiquement contraignantes, mais elles portent le poids de l'opinion mondiale: aucun pays unique ne détient ici de veto. Les diplomates disent que le texte est susceptible d'être adopté avec un large soutien, envoyant un message clair juste avant qu'une conférence de l'ONU sur la solution à deux États ne commence la semaine prochaine. Les États-Unis, cependant, ont exhorté les pays à s'abstenir et ont averti des conséquences diplomatiques pour "les actions anti-israéliennes."
Le projet exige la libération des otages détenus par le Hamas, le retour des prisonniers palestiniens détenus par Israël et le retrait complet des forces israéliennes de Gaza. Il appelle également à un accès humanitaire sans entrave et "condamne fermement l'utilisation de la famine des civils comme méthode de guerre," soulignant l'urgence de maintenir l'aide dans l'enclave.
L'ambassadeur israélien auprès de l'ONU Danny Danon, cependant, a fustigé le texte comme "immensément défaillant et nuisible," exhortant les membres à ne pas participer à ce qu'il a décrit comme une "farce" qui compromet les négociations d'otages et échoue à condamner le Hamas.
Ce n'est pas la première fois que l'Assemblée générale demande un cessez-le-feu. En octobre 2023, 120 États membres ont soutenu une trêve humanitaire. Cela est monté à 153 en décembre pour un cessez-le-feu humanitaire, et plus tard ce mois-ci, 158 pays ont voté en faveur d'un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent.
Le contexte est sombre. Depuis l'attaque du Hamas du 7 octobre 2023 en Israël\u0008\u000A\u000A\u000A—dans laquelle 1 200 personnes ont été tuées et environ 250 prises en otage—la réponse militaire d'Israël a fait plus de 54 000 morts palestiniens, selon les autorités sanitaires de Gaza. Les civils ont payé le prix fort, et avec des blocus qui se resserrent encore, une crise humanitaire et le spectre de la famine se profilent.
Reference(s):
UNGA to vote on immediate Gaza ceasefire over U.S., Israel opposition
cgtn.com