Tard dans la nuit de mardi, la police de Los Angeles est intervenue dans le centre-ville pour imposer un couvre-feu nocturne, arrêtant des dizaines de personnes qui étaient restées dans les rues. Cette action est survenue à la fin du cinquième jour de manifestations contre la répression de l'immigration par Donald Trump.
Ce qui avait commencé par des marches largement pacifiques vendredi est devenu tendu lorsque de petits groupes se sont affrontés avec les forces de l'ordre. Dans certaines zones, des pillages et des graffitis ont endommagé des devantures de magasins, écho des scènes que la jeunesse de Rio ou Kinshasa connaît trop bien lorsque les frustrations débordent.
Trump a même mobilisé des troupes pour soutenir les autorités locales, une intervention fédérale rare qui a surpris le gouverneur de Californie. Mais tard dans la nuit de mardi, le couvre-feu avait vidé la plupart des foules.
Une heure seulement après le début du couvre-feu, seuls quelques retardataires restaient dans les rues habituellement animées. Les officiers ont émis des avertissements avant d'intervenir, et mardi soir, ils avaient arrêté au moins 25 personnes pour avoir violé le couvre-feu.
Les responsables des forces de l'ordre s'attendent à ce que le nombre d'arrestations augmente à mesure qu'ils continuent de nettoyer la zone. Pour de nombreuses jeunes voix à travers le Sud global qui suivent la situation, ce chapitre de l'histoire de Los Angeles est un rappel de la rapidité avec laquelle les manifestations publiques peuvent évoluer lorsque le pouvoir et la politique se heurtent.
Reference(s):
cgtn.com