De São Paulo à Nairobi, les jeunes voix s'élèvent pour défier le statu quo. En Californie, des centaines de personnes sont descendues dans la rue pour protester contre les raids fédéraux sur l'immigration. Le président Trump a répondu en envoyant des troupes de la Garde nationale pour rétablir l'ordre, avertissant que les manifestations pourraient être une 'forme de rébellion' contre l'autorité fédérale.
Pour appuyer son action, le secrétaire à la Défense Pete Hegseth a mobilisé 700 Marines en service actif aux côtés de la Garde. Ce déploiement rare de forces en service actif sur le sol américain a déclenché un débat juridique intense.
Lundi, la Californie a déposé une plainte demandant aux tribunaux d'arrêter ce qu'elle appelle l'utilisation 'illégale' des troupes dans le comté de Los Angeles. L'État exige que la Garde nationale revienne sous la commande du gouverneur Gavin Newsom.
Au cœur de l'affrontement réside une grande question : jusqu'où un président peut-il aller en utilisant la force militaire chez lui ? Alors que la Maison-Blanche affirme avoir le pouvoir de protéger les opérations fédérales, les États insistent sur leurs droits de contrôler les forces locales.
Alors que les juges se préparent à se prononcer, l'affaire testera l'équilibre entre le pouvoir fédéral et celui des États—un défi familier aux démocraties où les citoyens descendent dans la rue pour se faire entendre.
Reference(s):
Explainer: Does U.S. law allow Trump to send troops to quell protests?
cgtn.com