Le directeur de l'Organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a averti que l'hôpital Al-Amal de Gaza est désormais 'virtuellement hors service' après des semaines d'intense activité militaire autour du bâtiment.
Le personnel sur place indique que les routes d'accès sont bloquées, empêchant l'arrivée de nouveaux patients, ce qui entraîne une augmentation des décès évitables. À l'intérieur, deux équipes médicales d'urgence – une locale, une internationale – travaillent avec les rares fournitures restantes pour soigner ceux qui restent.
Avec la fermeture de l'Al-Amal, le complexe médical Nasser à Khan Younis est désormais le seul hôpital du sud de Gaza disposant d'une unité de soins intensifs. Mais les pénuries de médicaments et d'équipements sont si graves que même lui peine à gérer l'afflux de blessés.
L'OMS a noté qu'après deux mois de blocus total, les hôpitaux Al-Amal et Nasser n'ont pas été en mesure de soigner pleinement le nombre croissant de blessés. Bien que les autorités israéliennes aient récemment permis l'entrée d'une certaine aide humanitaire, cela reste largement insuffisant.
C'est comme tenter de soigner une blessure grave avec seulement quelques bandages restants – aucun hôpital ne peut continuer avec des étagères vides. Pour les jeunes lecteurs du Sud global, cette crise fait écho à d'autres conflits, nous rappelant à quel point les systèmes de santé deviennent fragiles lorsque la violence coupe les lignes de vie.
Lorsque les infrastructures de santé s'effondrent, c'est toute une communauté qui en paie le prix. Le monde doit agir maintenant pour ouvrir des corridors d'aide et soutenir les hôpitaux en difficulté de Gaza avant qu'il ne soit trop tard.
Reference(s):
cgtn.com