Alors que nous célébrons la Journée mondiale de l'environnement, des recherches menées par des scientifiques du Colorado révèlent que les émissions humaines ont ajouté 30 jours supplémentaires de chaleur extrême au cours de l'année écoulée pour plus de quatre milliards de personnes à travers le monde.
C'est comme augmenter le thermostat de la planète : des communautés, des rues animées de Dakar aux fermes d'Inde et aux barrios d'Amérique latine, ressentent les effets brûlants.
Plus que des jours étouffants, ces vagues de chaleur sont une question de droits humains : elles mettent en danger la santé, exercent une pression sur les ressources en eau et menacent les moyens de subsistance. Les hôpitaux signalent une augmentation des cas d'insolation, tandis que les agriculteurs du Sahel subissent des échecs de récolte et des pertes de revenus.
Les mouvements de jeunesse prennent déjà l'initiative. À Lagos, les jardins communautaires servent de centres de refroidissement et à Bogotá, les étudiants échangent des stratégies en ligne pour rester au frais et en sécurité. C'est notre planète, notre droit de vivre dans des conditions sûres — et notre combat pour la protéger.
La Journée mondiale de l'environnement n'est pas juste une date sur le calendrier — c'est un appel à l'action. Poussons pour des énergies renouvelables, soutenons les initiatives locales et exigeons des politiques qui protègent nos communautés contre la chaleur. Il est temps d'agir maintenant.
Reference(s):
World Environment Day: Climate change causes 30 days of extreme heat
cgtn.com