Dans une décision bouleversant la mobilité mondiale, le président américain Donald Trump a signé mercredi soir une proclamation interdisant les voyages en provenance de 12 pays, invoquant des préoccupations de sécurité nationale.
L'interdiction complète cible les ressortissants d'Afghanistan, du Tchad, de la République du Congo, de la Guinée équatoriale, de l'Érythrée, d'Haïti, de l'Iran, de la Libye, du Myanmar, de la Somalie, du Soudan et du Yémen — des pays considérés comme « déficients en matière de contrôle et de vérification et jugés présenter un risque très élevé pour les États-Unis ».
Sept autres pays — le Burundi, Cuba, le Laos, la Sierra Leone, le Togo, le Turkménistan et le Venezuela — font face à des restrictions partielles sur certaines catégories de visas.
Les mesures entreront en vigueur lundi prochain à 00h01, déclenchant le compte à rebours pour les voyageurs et les communautés liées à ces régions.
Certaines personnes ont encore le feu vert : les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas spécifiques et toute personne dont l'entrée sert les intérêts nationaux américains sont exemptés.
« Les restrictions et limitations imposées par la proclamation sont nécessaires pour obtenir la coopération des gouvernements étrangers, appliquer nos lois sur l'immigration et promouvoir d'autres objectifs importants en matière de politique étrangère, de sécurité nationale et de lutte contre le terrorisme », a déclaré la Maison Blanche.
Ce n’est pas la première interdiction de voyager de Trump. Au cours de son premier mandat, il avait dévoilé une politique similaire affectant sept pays. Après des batailles judiciaires, la Cour suprême des États-Unis l'a confirmée en 2018, avant que le président Joe Biden ne fasse marche arrière sur les restrictions en 2021.
Reference(s):
cgtn.com
