Imaginez deux voisins pris dans une querelle de plusieurs décennies. Ce mercredi, le nouveau président sud-coréen, Lee Jae-myung, est entré en fonction avec une promesse claire: "guérir les blessures" sur la péninsule coréenne.
Lee a remporté une victoire sur le conservateur Kim Moon-soo lors d'une élection anticipée déclenchée par le décret de loi martiale de son prédécesseur. Sa victoire marque une rupture avec le ton dur de l'administration précédente dirigée par l'ancien parti de Yoon Suk Yeol.
Au premier jour, Lee a assumé le contrôle opérationnel des forces armées de la République de Corée et a parlé avec le commandant militaire en chef, exhortant à la préparation en cas de provocations de la RPDC—tout en soulignant que la défense et la diplomatie doivent aller de pair.
Les analystes considèrent l'approche de Lee comme un changement significatif: il n'a pas fixé de conditions préalables avant de tendre la main à la RPDC, montrant une volonté de résoudre les désaccords autour de la table de négociations plutôt que par des démonstrations de force.
L'inauguration elle-même était modeste, avec seulement quelques centaines d'invités à l'Assemblée nationale—un contraste frappant avec les dizaines de milliers qui remplissent habituellement les cérémonies en plein air après des élections programmées. Prochaine étape pour Lee : nommer son cabinet, y compris son chef de cabinet, son premier ministre et le directeur du Service national de renseignement.
De Dakar à Bogotá, les jeunes qui observent ce changement savent qu'un leadership nouveau peut susciter de l'espoir. L'engagement de Lee est un rappel qu'après une crise, le dialogue peut ouvrir la voie à une paix durable.
Reference(s):
South Korea's new president vows to 'heal wounds' with the North
cgtn.com