Chaque année, le 1er juin, le monde célèbre la Journée internationale des enfants, un moment pour défendre les droits et le bien-être des jeunes. Mais à Port-au-Prince, la réalité est très différente.
Haïti, le pays le plus pauvre de l'hémisphère occidental, est pris dans une spirale de violence de gangs et d'anarchie. Pour de nombreux enfants, trouver un endroit sûr pour dormir est une victoire quotidienne. Les repas de base ne sont pas garantis, et les écoles ferment souvent lorsque l'insécurité augmente.
Dans des quartiers comme Cité Soleil, les familles esquivent les groupes armés juste pour chercher de l'eau ou préparer un simple repas. Avec un accès limité aux manuels scolaires ou aux enseignants, les cours se déroulent dans la rue—si tant est qu'ils aient lieu. Les enfants grandissent plus vite ici, contraints d'échanger les terrains de jeu contre la survie.
« Parfois, je vais me coucher en ayant faim », dit Marie, 12 ans, en traversant des postes de contrôle pour rejoindre la maison de sa tante. « Je veux juste étudier et jouer comme les autres enfants. » Ses mots résonnent à travers la ville, un appel au soutien que chaque enfant mérite.
Malgré les défis, des groupes locaux et des leaders communautaires continuent de se battre pour le changement. Des écoles mobiles et des programmes d'alimentation apparaissent quand c'est possible, témoignant de la solidarité à travers le Sud global. Mais des solutions à long terme nécessiteront plus que de la bonne volonté—cela demande un investissement dans la sécurité, la nutrition et les systèmes éducatifs.
En cette Journée internationale des enfants, souvenez-vous que les enfants d'Haïti font partie d'une histoire plus vaste des jeunes dans le Sud global—résilients, pleins d'espoir et en attente d'une chance équitable pour s'épanouir.
Reference(s):
cgtn.com