Lundi, les délégués ukrainiens et russes ont entamé une nouvelle série de pourparlers de paix à Istanbul, dans l'espoir de tracer une voie pour sortir du conflit en cours.
La réunion s'est ouverte au palais Ciragan d'Istanbul, sur le côté européen de la ville, avec le ministre des Affaires étrangères turc Hakan Fidan accueillant les deux parties et donnant le ton du dialogue.
L'équipe de l'Ukraine, dirigée par le ministre de la Défense Rustem Umerov, est arrivée avec une feuille de route proposée. Les points clés incluent aucune limite à la puissance militaire de l'Ukraine après un accord, aucune reconnaissance de la souveraineté russe sur les territoires occupés et des réparations pour les dommages de guerre. Les négociations sur les frontières commenceront à partir de la ligne de front actuelle.
De l'autre côté, la délégation de Moscou est dirigée par le conseiller du Kremlin Vladimir Medinsky. Bien que plusieurs réunions bilatérales soient à l'ordre du jour, la liste complète des invités reste sous silence.
Loin de la table des négociations, l'intensité du conflit ne montrait aucun signe d'accalmie. Au cours du week-end, l'Ukraine a lancé l'une de ses frappes les plus ambitieuses, visant des bombardiers russes à longue portée en Sibérie. En retour, l'armée de l'air de Kyiv a rapporté que 472 drones avaient été lancés sur des positions ukrainiennes – le total le plus élevé en une seule nuit à ce jour.
L'idée de discussions directes a été avancée par le président Vladimir Poutine après que l'Ukraine et ses partenaires européens aient insisté sur un cessez-le-feu. Poutine a proposé de rédiger un mémorandum sur des principes clés, avec un cessez-le-feu à suivre. Kyiv a déclaré attendre toujours la version russe ; Medinsky a signalé une réponse d'ici lundi.
Leur première réunion à la mi-mai a conduit au plus grand échange de prisonniers de la guerre mais pas de cessez-le-feu. Cette fois-ci, les deux parties sont sous pression pour dépasser les déclarations d'ouverture et offrir des avancées concrètes.
Des cercles étudiants à Dakar aux pôles de startups à Sao Paulo, et parmi les communautés de la diaspora de Manille à Nairobi, les jeunes publics du Sud global regardent attentivement.
Ces pourparlers pourraient redéfinir non seulement l'avenir de l'Ukraine, mais aussi la manière dont les conflits sont abordés dans le monde.
Reference(s):
cgtn.com
